musique bibliothèque

Wanda Jackson

July 19, 2012

Comme beaucoup d’autres musiciens rockabilly, Wanda Jackson a débuté dans la country music, ce n’est qu’après avoir côtoyé Elvis Presley en tournée que Wanda s’est tournée vers le rock n’roll (cf. « I gotta know » et ses violons). Entre toutes, Wanda fût la rockstar féminine originale, bien avant Janis Joplin, Patti Smith ou Grace Slick (la chanteuse de Jefferson Airplane) il y eut Wanda. Elle fût souvent considérée comme l’équivalent féminin d’Elvis. Le point reste cependant sujet à caution, il ne faudrait pas oublier la formidable Janis Martin (voir le post précédent). Ce qui rend Wanda aussi précieuse c’est sa voix, son inimitable falsetto, sa capacité à aller chercher des notes assez hautes et la petite fêlure dans la gorge qui en résulte (« Let’s have a party » ; « Searchin’ »). Cela fait des miracles du début à la fin du disque et en particulier sur « Fujiyama Mama », son tout premier tube de 1957 et accessoirement chanson préférée de l’auteur de ces lignes. Comme bien souvent dans le rockabilly, les musiciens qui accompagnent Wanda venaient de la country mais aussi du jazz et on retrouve cette sensibilité swing, encore renforcée par la contrebasse, cette dynamique inimitable qui se mélange avec une attaque rock n’roll et un débit assez élevé. En résumé cela donne envie de bouger les hanches du début à la fin. Toujours active de nos jours, même si elle ne s’aventure plus trop en concert dans nos contrées, Wanda a encore sorti récemment un excellent nouvel album produit par Jack White (il se murmure également qu’un nouveau disque sortira à la rentrée). Si la voix est toujours là, le fameux falsetto n’est hélas plus, tout ne résiste pas aux ravages du temps…

Share

You Might Also Like

No Comments

Leave a Reply

*