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Billy Brooks : « Windows of the mind » (1974)

October 11, 2020

A l’époque de la sortie de son premier, et unique, album solo, le trompettiste possède un solide CV et de nombreuses références auprès de Lionel Hampton ou Ray Charles qui, d’ailleurs, coproduit ledit album. Un musicien sérieux et solide qui fait le grand écart entre la musique de son cœur, le jazz des années 1950, le décennie qui l’a vu débuter, et le mitan des années 1970, le moment où son premier album sort. Et l’album sera l’illustration de cette dichotomie, partagé entre jazz classique au swing élégant (« The Jagged Edge ») vision cinématographique (« The Speech Maker » que l’on jurerait extraite de la BO d’un polar des années 1960) et assauts funk au groove dévastateur (« Rockin Julius »). Une variété de style qui ne nuit pourtant pas à la cohérence de l’ensemble séduisant de bout en bout. En soi, une définition du talent et de la virtuosité, capable de s’exprimer en toute circonstance, et d’apporter ce supplément d’âme à la musique qu’il s’agisse de faire danser l’auditeur ou de le faire rêver. Une véritable pépite oubliée jusqu’alors, dont les rares exemplaires s’échangeaient à prix d’or, enfin rééditée avec sa pochette d’origine. Un pur bonheur.

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