La série de réédition des Japonais se termine avec ce magnifique effort de 1973, enregistré à l’issue d’un voyage à Los Angeles où le musicien était parti se ressourcer et renouveler son inspiration. Quelle riche idée en réalité ! Totalement revigoré le Japonais s’est ensuite engouffré dans une brèche, devenue par la suite sa signature, un amalgame d’inspirations roots étasuniennes mélangées à sa culture japonaise. Pour nos oreilles occidentales, la chose peut s’avérer déconcertante. Ainsi l’album se situe dans la droite lignée du son rock américain de l’époque, influences blues et folk, groove hippie de la batterie, guitare et harmonica au feeling inspiré. Nous ne sommes finalement pas si éloignés d’un L.A Gateway, surtout quand le groupe lâche la bride sur un blues dépassant les huit minutes. A cela s’ajoute le chant, resté lui en japonais. Surprenante, la chose dégage un hédonisme séduisant, typique d’un couché de soleil californien du début des années 1970. C’est Woodstock à Tokyo. A redécouvrir !
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